Quels sont les sites archéologiques à découvrir dans le monde ?

S’inscrivant dans le cadre du tourisme culturel, l’archéotourisme vise l’intérêt public pour la conservation des sites historiques, et inclut tous les produits relatifs à la promotion de cette activité. Il s’agit entre autres des visites des lieux ou monuments historiques, des musées, des centres d’interprétation, des festivals et théâtres autochtones.

Dans des lieux comme les pyramides d’Égypte, le Machu Picchu ou encore le Colisée, ce type de tourisme est très présent ; la visite de ces endroits est d’ailleurs différentes des lieux comme la Tour Eiffel ou Rio de Janeiro : ces derniers sont visités pour se divertir, quant à la découverte de sites archéologiques, elle constitue une motivation importante pour voyager.

Les sites à découvrir en 2022

C’est à la fois inspirant et fascinant de se retrouver face à des vestiges archéologiques datant de plusieurs siècles, voire des millénaires : cela est une expérience inoubliable.

Cette année, alors que de multiples découvertes s’annoncent aux quatre coins du monde, de nombreux sites classiques continuent d’attirer l’attention des voyageurs : c’est notamment le cas de la mythique cité de Pompéi qui n’a pas fini de livrer de nouveaux trésors.

En revanche d’autres sites sont apparus de manière plus inattendue, comme les empreintes de pas humaines vieilles de plus de 20 000 ans, récrivant une partie de l’histoire de l’Amérique. Les archéologues mènent chaque année des fouilles pour faire de nouvelles découvertes quand celles-ci ne refont pas surface de manière inattendue.

Zoom sur les sites archéologiques à ne pas manquer cette année.

Une cité d’or perdue de 3 000 ans en Égypte

Commençons notre liste par une nouvelle découverte : une mission archéologique égyptienne en 2021 a confirmé l’existence d’une cité d’or, il s’agit d’une des plus grandes villes antiques d’Égypte connue sous le nom d’Aten. Son édification remonte à plus de 3 000 ans, entre 1390 et 1352 avant notre ère, sous le règne d’Amenhotep III.

Les fouilles ont permis de confirmer la présence de palais royaux, d’un quartier administratif, d’une zone de préparation de la nourriture, d’un atelier de construction, ainsi que des sépultures de taureaux et de vaches.

Selon un communiqué, des formations en briques d’argile ont commencé à apparaître après quelques semaines de fouilles en septembre 2020, entre les temples de Ramsès III et d’Amenhotep III, près de Louxor.

Le site affiche un bon état de conservation car les murs sont presque entiers, et de nombreux outils de la vie quotidienne remplissent des pièces. Cette cité perdue constitue la deuxième plus importante découverte archéologique égyptienne depuis la tombe de Toutankhamon.

Soulignons que le pays cherche à redynamiser le secteur du tourisme en promouvant son patrimoine antique.

Les temples d’Angkor

Angkor Wat, Ta Prohm, Bayon, Preah Khan ou encore Banteaye Srei sont quelques uns des plus beaux temples du Cambodge.

Angkor Wat signifie littéralement « la cité des temples » : ce chef-d’œuvre architectural majestueux voit le jour au début du XIIe siècle en tant que complexe de temps d’État. La visite du site constitue l’un des meilleurs souvenirs des touristes lors d’une aventure au Cambodge, particulièrement intéressante à la saison des pluies.

Témoin du sommet des compétences de constructions khmères, Angkor Wat profite également d’un cadre exceptionnel, dans la jungle dense. Le site s’étend sur près de 200 ha, ce qui fait de lui le plus grand monument religieux au monde.

Les temples d’Angkor Wat évoquent le symbolisme hindou, et selon les spécialistes, leur création s’adresse au dieu Vishnu, le protecteur de la création.

Au milieu du complexe, le temple à cinq tours représente le mont Meru, le centre de l’univers ; les chaînes de montagnes entourant le mont Méru sont représentées par les galeries concentriques ; les douves quant à elles représentent les océans mythiques.

La visite du site permet de s’offrir une escapade dans un monde enchanteur et mystérieux. Angkor Wat a sa place dans la liste du patrimoine mondial depuis 1992 ; le site est en cours de restauration.

Les pyramides de Gizeh

Il est impensable de ne pas inclure les pyramides de Gizeh dans la liste des monuments archéologiques à découvrir : ces dernières sont les plus visités d’Égypte, et ce sont également les plus anciennes pyramides du monde.

Elles se situent à environ 18 km du Caire et sont constituées de constructions funéraires, édifiées sous les ordres de pharaons de différentes dynasties. Ces derniers ont été momifiés dans les pyramides avec des biens précieux et de la nourriture, censés les accompagner dans leur dernier voyage.

On estime que les premiers travaux ont commencé aux alentours de 2500 av. J.-C, mais plusieurs mystères entourent leur construction : aujourd’hui il est encore impossible de déterminer  comment les ouvriers ont pu déplacer d’énormes blocs, d’autant plus que les structures sont parfaites ; certaines théories évoquent l‘intervention d’extraterrestres.

Khéops, Khephren et Mykérinos sont les trois principales pyramides de Gizeh. Surnommée la Grande Pyramide de Gizeh, Khéops est la plus importante de toutes : elle repose sur une majestueuse base de 230 m et mesure 140 m de haut.

La deuxième plus grande pyramide est celle de Khephren : elle est la seule pyramide qui a conservé une partie de son ancien revêtement calcaire blanc au sommet. Enfin, Mykérinos est la plus petite des trois pyramides, avec une base de plus de 100 m de long et une hauteur de 66 m.

Le Colisée en Italie

La ville de Rome abrite des monuments intéressants à découvrir, parmi eux le Colisée fait parti des visites incontournables : il s’agit d’un immense amphithéâtre ovoïde qui constitue la plus grande arène de l’Empire romain, et s’impose également comme le monument historique le plus célèbre de la cité. Chaque année, l’édifice accueille environ 4 millions de visiteurs. Âgé de presque 2 000 ans, il est l’un des plus beaux symboles de la grandeur passée de l’Empire romain.

Le Colisée fait 188 m de long, plus de 150 m de large et 57 m de haut ; c’est une construction en briques recouverte de travertin.

L’édifice se divise en 5 niveaux et peut contenir plus de 40 000 personnes, chaque zone étant dédiée à une classe sociale définie : plus la zone est proche de l’arène, plus les personnes appartenaient à un rang élevé. Aujourd’hui le Colisée est devenu un bien culturel de la ville, mais aussi du monde.

Les personnes souhaitant le visiter disposent de diverses solutions pour découvrir les secrets de la Rome antique, il convient toutefois de souligner que la réservation est de mise afin d’éviter les longues files d’attente à l’entrée. Il est possible d’opter pour un billet d’entrée simple, ou bien s’unir à la visite guidée en groupe.

Le Forum Romain se trouve près du Colisée : on peut y découvrir les deux Arcs du Triomphe, le Temple des Dioscures, la Basilique de Massenzio ou encore la Maison des Vestales.

Le Machu Picchu au Pérou

Il s’agit du site inca le plus visité au monde : cette prouesse architecturale située à plus de 2 400 m d’altitude se classe parmi les 7 merveilles naturelles du monde, au côté de la Grande Muraille de Chine, du Colisée ou encore des temples troglodytes de Pétra (entres autres).

Le Machu Picchu est l’un de ces lieux qui fait prendre conscience des exploits de l’humanité grâce aux les talents de la Civilisation inca, en termes d’organisation, de construction et d’ingénierie.

Le Machu Picchu se situe au cœur de la Vallée sacrée, un endroit encore difficile d’accès de nos jours. Le cadre est à la fois envoutant et féérique, et fait profiter de vues dégagées ; pour profiter d’une belle vue depuis le pain de sucre Huyana Picchu, il faut faire une réservation plusieurs mois à l’avance, surtout en saison haute. Le nombre de visiteurs autorisés pour cette partie est d’environ 400 personnes par jour.

L’aire de conservation naturelle du sanctuaire de Machu Picchu s’étend sur plus de 3 0000 ha ; les biologistes y ont recensé des centaines de variétés d’orchidées et d’espèces d’oiseaux, dont l’ours à lunettes.

Pour explorer au mieux le site de Machu Picchu et son sanctuaire naturel, la meilleure option est de réaliser une randonnée sur le Chemin de l’Inca : il s’agit d’un sentier de trek, contrôlé par le Ministère de la Culture et de l’Environnement du Pérou, qui permet de visiter en 4 jours le réseau de communication et les sites archéologiques majeurs.

Le site mexicain de Teotihuacan

Également surnommé la cité des Dieux, ce site voit le jour environ 200 ans avant notre ère, à une cinquantaine de kilomètres de Mexico, et constitue l’une des plus importantes cités de son époque. Sa taille et ses vestiges confirment sa réputation.

Aujourd’hui on peut découvrir l’étendue du site et apprécier l’impressionnante Pyramide du Soleil ; il est d’ailleurs préférable de commencer l’exploration par cette structure, qui est la plus élevée de la ville de Mexico.

Elle constitue également la troisième plus grande pyramide de son genre dans le monde : les visiteurs doivent grimper plus de 240 marches pour atteindre le sommet afin de profiter d’une superbe vue sur les ruines antiques et faire un vœux. Les visiteurs apprécieront d’en savoir plus sur l’édification de la pyramide.

À l’extrémité nord du complexe se dresse la Pyramide de la Lune, l’homologue de la Pyramide du Soleil. Le site comprend également d’autres structures qui valent le détour, notamment le Palacio de Quetzapapaloti ou le Palais du papillon Quetza, le Palais des Jaguars et le Palacio de Tepantitla.

À l’extrémité sud de la ville se trouve la Ciudadela ou la Citadelle, une grande zone carrée abritant le temple de Quetzalcóatl ainsi que d’autres temples.

Outre l’exploration des anciennes structures du site de Teotihuacan, d’autres découvertes attendent les visiteurs : ces derniers peuvent par exemple admirer la performance des Papantla Flyers, il s’agit d’un groupe d’hommes en costume traditionnel maya qui effectuent des mouvements acrobatiques.

L’Île de Pâques au Chili

Il s’agit de l’un des sites archéologiques les plus célèbres au monde.

Cette île se situe au large du Chili : une ancienne civilisation l’a trouvée et conquise entre les 2e et 7e siècles, mais nous n’avons aucune certitude sur l’origine et l’histoire de ce peuple Rapa Nui ; toutefois nous savons que ces derniers ont érigé au fil des décennies ces immenses hommes ou têtes de pierres que l’on appelle les Moai, présents sur toute l’île. Bien que ces énormes statues se dressent en silence, elles en disent long sur les exploits de leurs édificateurs.

Notons que ces blocs de pierre gravés mesurent environ 4 mètres de haut, et pèsent chacun 14 tonnes. Aujourd’hui encore, personne ne sait exactement pourquoi les Rapa Nui ont entrepris une telle opération, néanmoins, des spécialistes ont soumis l’idée  qu’il s’agit de sculptures servant à honorer les ancêtres et les chefs de l’île.

Selon d’autres sources, Rapa Nui est une tribu polynésienne qui s’est développée dans ce lieu après l’arrivée de quelques personnes ayant navigué sur une flotte de pirogues à balancier en bois dans l’océan Pacifique, où ils développèrent leur propre culture artistique et architecture. Cette civilisation a atteint son apogée lorsqu’ils ont sculpté environ 900 moais dans toute l’île.

Celle-ci est aujourd’hui un lieu apprécié de nombreux touristes, ces derniers privilégient particulièrement la carrière de Rano Raraku qui abrite la pierre pour ériger les moais. Ces anciens habitants de l’île y ont d’ailleurs sculpté 400 statues, mais malheureusement, de nombreuses moais sont dans un état de détérioration et ils nécessitent d’importants efforts de conservation afin de préserver les vestiges des Rapa Nui.

 Les temples de Bagan en Birmanie

Bagan est une destination à ne pas rater lors d’un séjour en Birmanie : elle abrite plus de 2000 pagodes dont certains datent du XIème siècle ; leur construction a eu lieu sur plusieurs siècles et a fait l’objet de nombreuses influences. Les temples s’étalent sur environ 50 km² sur la plaine de Bagan, plus ou moins au centre de la Birmanie, dans la région de Mandalay.

Ils constituent l’un des trésors du Myanmar et l’un des plus beaux sites historiques d’Asie du Sud-est, c’est pourquoi Bagan a sa place dans la liste du patrimoine de l’UNESCO.

En 1975 un fort tremblement de terre a endommagé ce trésor historique, de nombreux temples ont alors bénéficié d’une opération de rénovation, mais en général le site reste en bon état. Si une grande majorité des pagodes sont assez petites, on y trouve des temples imposants dont certains sont à ne pas manquer.

Les activités à faire lors d’une escapade à Bagan sont nombreuses : les touristes ont l’occasion de se promener dans la plaine, à vélo, en vélo électrique et à pied, ou encore survoler la plaine et les pagodes en montgolfière. Ils profiteront également de levers et couchers de soleil dans un cadre somptueux.

Petra en Jordanie

Petra est l’ancienne capitale des Nabatéens, le site se situe entre la mer Rouge et la mer Morte. Durant les périodes hellénistiques et romaines, il est devenu un grand centre de caravanier du commerce de l’encens d’Arabie, des épices de l’Inde et des soieries de Chine ; c’était également un carrefour entre l’Arabie, l’Égypte et la Syrie-Phénicie.

Petra se distingue par son édification, à moitié construite et à moitié sculptée dans la paroi rocheuse, entouré de montagnes criblées de gorges et de défilés. Il s’impose comme l’un des plus vastes et riches sites archéologiques au monde, dans un cadre surplombé de grès rouge.

Petra est exceptionnelle pour l’ampleur de l’architecture de ses tombeaux et temples ouvragés ; on note également la beauté de ses hauts lieux religieux, ses canaux, ses tunnels et ses barrages de diversion. Un immense réseau de citernes et de réservoirs a permis de conserver les eaux de pluie saisonnières.

Par ailleurs, le site se démarque par la quantité de vestiges archéologiques comme les mines de cuivre, les églises et autres édifices publics. Ses joyaux architecturaux datent de la préhistoire et vont jusqu’à l’époque médiévale : ils sont les témoins des civilisations disparues qui se sont succédés sur le site.

Les lignes de Nazca au Pérou

Les lignes de Nazca sont aussi surnommées les géoglyphes de Nazca : il s’agit de grandes figures dessinées sur le sol qui sont visibles dans le désert de Nazca, au sud du Pérou.

Le sol sur lequel figurent les lignes est couvert de cailloux, et leur découverte remonte à l’année  1927 ; elles s’étendent sur environ 750 km² mais toutes n’ont pas encore été recensées. Les tracés sont de style zoomorphe, on peut ainsi voir un oiseau géant, un pélican, un lézard, un colibri, un condor des Andes ou encore des lamas.

Notons que la civilisation Nazca est une culture pré-inca se développant 800 ans avant notre ère. Ces lignes s’inscrivent sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994.

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